Bâtie par
Turgon, suivant les conseils d'Ulmo,
dans la vallée cachée de Tumladen entourée par les montagnes de l'Echoriath,
Gondolin la blanche était la plus belle des cités des
Eldar du
Beleriand, rivalisant avec Tirion
de Valinor.
Difficile d'accès, protégée par les Aigles
de Thorondor des montagnes qui
combattaient les espions de
Morgoth
et gardée par sept portes, elle est restée à l'écart du monde
pendant des siècles, et très peu nombreux furent ceux qui y
entrèrent par la suite :
Eöl,
Maeglin,
Huor,
Húrin et
Tuor.
Ce n'est que lors de
Nirnaeth Arnoediad que les forces de Gondolin prirent part aux
Guerres du Beleriand,
Turgon
ayant envoyé dix mille
Elfes au
combat. Et malgré la défaite, le secret de la cité fut conservé, car
la défense héroïque de
Húrin et
de Huor
en arrière-garde leur a permis de se replier sans être vus.
Au début du sixième siècle du
1er Âge,
Húrin, à sa libération d'Angband,
montra à son insu la position de Gondolin à
Morgoth,
mais ce n'est que grâce à
la trahison de Maeglin,
jaloux de l'amour entre
Tuor et
Idril, la fille de
Turgon,
que les secrets de ses passages furent révélés à l'ennemi.
En l'an 511, une terrible armée de
Dragons,
de Balrogs,
d'Orques
et de Loups détruisit totalement la cité, le dernier royaume des
Noldor
du Beleriand.
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