4ème fils de
Fëanor,
Caranthir participa au
Serment de Fëanor,
et rajouta qu'il poursuivrait, à jamais, de sa haine et de sa
vengeance, toute créature, bonne ou mauvaise, qui détiendrait un
Silmaril.
Lors de leur fuite de
Valinor,
il participa au massacre des
Teleri d'Aqualondë qui refusaient de céder leurs navires aux
Noldor
pour partir.
Il suivit son père en
Beleriand et s'installa au Thargelion, une terre orientale du
Beleriand où il régna avec les siens. Il n'aimait pas les fils de
Finarfin
: Finrod,
Angrod, Aegnor et
Orodreth.
Ainsi, il n'accepta pas qu'Angrod serve d'émissaire des
Noldor
auprès du Roi
Thingol
et s'emporta avec violence contre lui.
On le disait d’ailleurs arrogant, violent et prompt à la colère.
Mais il fut cependant bienveillant envers les
Humains . Il vint notamment au secours des
Haladins, aux prises
avec des
Orques de
Morgoth, et proposa à leur chef
Haleth de rester sur ses terres avec son peuple (proposition
qu’elle rejeta par fierté).
Lors de
Dagor Bragollach, troisième grande bataille entre les
Elfes et Melkor, le
Dragon
Glaurung parvint au royaume du
Thargelion et y fit des ravages. Mis en déroute, Caranthir
joignit ses forces à celles de ses frères
Amrod et
Amras.
Il participa plus tard à l’attaque de
Doriath, menée par les fils de
Fëanor dans le but de s’emparer du
Silmaril que
Beren et
Lúthien avaient volé à
Morgoth. Caranthir tomba au cours de la bataille, tué en l'an
507 du 1er Âge par
Dior, fils de
Beren et
Lúthien dans les forges de
Menegroth.
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